par la Colline Compagnie
Une pièce de Dominique Collignon Maurin
au Cube – Studio théâtre de Hérisson
Durée : 1h15 – Entrée libre
C’est l’histoire de deux grandes familles du spectacle, la sainte famille et une famille d’artistes.
Après le sacrifice de son fils sur l’autel du star-system une dame de la petite bourgeoisie perd le sommeil, s’identifie à la Vierge Éternelle et se désespère de ne pouvoir mourir.
Dans ce ventre familial allégorique, on sacrifie au désir du père dans l’armoire à linge, et la mère se délecte du corps symbolique de son fils.
La sainte famille et son modèle contemporain se montre ici dépouillée de ses miracles ; nulle rédemption, que le feu des pétards et des colombes en carton.
L’Image ainsi descendue de son autel, le spectacle peut éclater.
La Vieille Vierge Insomniaque est un pavé dans la mare esthétique.
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Loin des lamentations et du naturalisme, Dominique Collignon-Maurin convoque le tragi-grotesque dans toute sa splendeur subversive, poétique et jubilatoire.
Le théâtre de Dominique Collignon Maurin traverse les genres ; il y souffle un vent de panique, de jubilation et d’humour noir où se brouillent les repères et se télescopent les contraires dans une quête qui évoque celle du théâtre mirlitonesque d’Alfred Jarry.
La Vieille Vierge Insomniaque nous plonge au cœur des turbulences mystiques et des sordides petits secrets d’une famille qui est tout à la fois,
La Sainte Famille et une famille d’artistes.
Dans ce ventre familial allégorique, on sacrifie au désir du père dans l’armoire à linge sale, et la mère se délecte du corps symbolique de son fils sacrifié sur l’autel du star-system.
« Les matériaux réunis pour l’écriture de LVVI », précise Dominique Collignon Maurin, « sont autobiographiques, mythologiques et historiques ».
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« C’est aussi drôle que tragique, aussi exubérant, rabelaisien, qu’infiniment pudique à l’égard des blessures qui s’y cachent, transmuées en acte théâtral jubilatoire. »
Célie Pauthe – Centre dramatique national Besançon Franche-Comté.
« Ce qui domine, étrangement, c’est comme avec Artaud, une impression libératrice de décrassage, de décantation. »
Bernard Aspe

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